- 20 mai - Sengul Akkurt (DHKP-C)
- 26 mars - Yusuf Arici (DHKP-C)
- 28 février - Orhan Ugur (DHKP-C)
- 13 janvier - Özlem Türk (DHKP-C)
- 22 décembre - Berkan Abatay (DHKP-C)
- 16 décembre - Feride Harman (DHKP-C)
- 1er
décembre - Feridun Yücel (DHKP-C)
- 1er
décembre - Zeliha Ertürk - (DHKP-C)
- 19 novembre - Imdat Bulut (DHKP-C)
- 8 novembre - Serdar Karabulut- (DHKP-C)
- 10 septembre - Hamide Ozturk (DHKP-C)
- 31 août - Fatme Kose-Tokay (DHKP-C)
- 26 août - Gülnihal Yilmaz (DHKP-C)
- 22 août - Birsen Hosver (DHKP-C)
- 10 août - Fatma Bilgin (DHKP-C)
- 31 juillet - Semra Basyigit (DHKP-C)
- 23 mai - Okan Külekci - TIKB
- 31 mars - Meryem Altun (DHKP-C)
- 20 mars : Tuncay Yildirim - MLKP
- 16 mars : Dogan Tokmak (DHKP-C)
- 11 mars : Yeter Güzel - TKP(ML)
- 9 mars 2002 : Yusuf Kutlu (DHKP-C)
- 8 janvier : Lale Colak - TIKB
- 7 janvier : Zeynel Karatas - TKP(ML).
- 2 janvier : Ali Camyar - TIKB
- (193) 19 novembre : Tülay Korkmaz - DHKC
- 12 novembre : Muharrem Cetinkaya - DHKC
- 7 novembre : Haydar Bozkurt
- (152) 5 novembre : Arzu Güler - ex-prisonnier
- 5 novembre : Sultan Yildiz - Tayad
- 5 novembre : Bülent Durga - visiteur
- 5 novembre : Baris Kas - visiteur
- 25 octobre : Yunus Guzel
- 18 octobre : Ali Ekber Baris - KP-IÖ
- 3 octobre : Mustafa Coskun - TKP(ML)
- (74) - 28 septembre : Ozlem Durakcan - Tayad
- (341) - 28 septembre : Ayse Bastimur - DHKC
- (343) 27 septembre : Ali Riza Demir - DHKC
- (343) 27 septembre : Zeynep Arikan - DHKC
- (137) 20 septembre : Abdulbari Yusufoglu - Tayad
- 18 septembre : Ibrahim Erler - DHKC
- (330) 14 septembre : Umus Sahingoz - DHKC
- 10 septembre : Ugur Bülbül - DHKC
- (323) 8 septembre : Gulay Kavak - DHKC
- (286) 31 août : Hulya Simsek - Tayad
- (299) 14 août : Osman Osmanagaoglu - DHKC
- (236) 3 août : Muharrem Horoz - TKP-ML
- (247) 14 juillet : Sevgi Erdogan - DHKC
- 8 juillet : Ali Koc - DHKC
- (204) 4 juillet : Gokhan Ozacak - DHKC
- (221) 29 juin : Zehra Kulaksiz - Tayad
- (250) 26 juin : Aysun Bozdogan - TKEP-L
Signataire de la plate-forme du 19 juin 1999
- (240) 16 juin : Veli Günes - DHKC
- (204) 27 mai : Ugur Türkmen - DHKC
- (200) 07 mai : Cafer Tayyar Bektas - TKP(ML)
- (148) 07 mai : Hüseyin Kayaci - MLKP
- (187) 28 avril : Fatma Hülya Tumgan - DHKC
- (188) 25 avril : Sedat Karakurt - DHKC
- (147) 25 avril : Erdogan Güler - Tayad
- 23 avril : Hatice Yürekli - TKIP
- (160) 23 avril : Senay Hanoglu - Tayad
- 21 avril : Sibel Sürücü - TKEP/L
Signataire de la plate-forme du 19 juin 1999
- 20 avril : Kazim Gulbag (DHKP-C)
- (180) 18 avril : Ender Canyildiz - TKP(ML)
- (179) 16 avril : Sedat Gursel Akmaz - DHKC
- (137) 15 avril : Canan Kulaksiz - Tayad
- (177) 14 avril : Murat Coban - DHKC
- (176) 13 avril : Erel Evsil - DHKC
- (175) 12 avril : Abdullah Bozdag - DHKC
- (175) 12 avril : Celal Alpay - TKP(ML)
- (175) 12 avril : Tuncay Günel - TIKB
- (174) 11 avril : Fatma Ersoy - DHKC
- (174) 11 avril : Nergiz Gülmez - TKP(ML)
- (173) 10 avril : Güsülman Dönmez - Tayad
- (170) 7 avril : Adil Kaplan - TKP(ML)
- (170) 7 avril : Bülent Coban - DHKC
- (153) 21 mars : Cengiz Soydas - DHKC
- 3 janvier : Gültekin Koç - DHKC
Morts des suites de l'assaut policier en décembre
2000
- Ahmet Ibili - DHKC
- Ali Ates - DHKC
- Ali Ihsan Ozkan - TKP(ML)
- Alp Ata Akcagoz - DHKC
- Asur Korkmaz - DHKC
- Berrin Bickilar - DHKC
- Cengiz A. Koparan - DHKC
- Ercan Polat - DHKC
- Fahri Sari - PKK/ DCS
- Fidan Kalsen - DHKC
- Firat Tavuk - DHKC
- Gulser Tuzcu - DHKC
- Halil Onder - DHKC
- Hasan Gungormez - DHKC
- Ilker Babacan - DHKC
- Irfan Ortakci - DHKC
- Murat Ordekci - TKEP/L
Signataire de la plate-forme du 19 juin 1999
- Murat Ozdemir - DHKC
- Mustafa Yilmaz - DHKC
- Nilufer Alcan - DHKC
- Ozlem Ercan - DHKC
- Riza Poyraz - DHKC
- Sefinur Tezgel - DHKC
- Seyhan Dogan - DHKC
- Sultan Sari - PKK / DCS
- Umut Gedik - DHKC
- Yasemin Canci - DHKC
- Y. Guder Ozturk - DHKC
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L'ISOLEMENT
C'EST LA MORT !
" Ce bruit
de la porte, cette parole et ce ton me font l'effet physique
d'un coup de poignard qui m'entre dans le dos jusqu'au milieu
du cœur, où il tue net quelque chose qui s'appelle
liberté. "
Roland de Pury, fort Montluc, 1943.
Le combat politique pour la Liberté,
la Justice et la Démocratie est un combat de tout les
instants. Ce combat passe inévitablement par le front
des prisons où, loin de s'arrêter aux murs de celles-ci,
il acquit ses lettres de noblesse et prend le plus souvent une
dimension exemplaire. Les Etats l'ont compris et font suivre
leur oppression jusque dans ces lieux de répression en
tentant par tous les moyens de briser non seulement le combat
que les prisonniers politiques s'évertuent de maintenir
mais aussi les prisonniers eux-mêmes dans leurs chairs
et dans leur tête en mettant en place un système
pénitentiaire basé sur leur isolement.
Les derniers événements survenus en Turquie en
sont la tragique illustration et ils appellent tous ceux épris
des principes fondamentaux des Droits de l'Homme à s'informer
sur les conditions de détention des prisonniers politiques,
à condamner l'État fasciste turc et à militer
pour la Justice, la Liberté et la Démocratie dans
ce pays.
LUTTES ET PRISONS EN
TURQUIE
Il y a plus de dix mille prisonniers
politiques en Turquie aujourd'hui, un chiffre qui résume
à lui seul l'importance de leur lutte et surtout l'enjeu
qu'ils représentent pour un Etat déterminé
à maintenir son mode de gouvernement dictatorial et sa
politique d'oppression généralisée. Depuis
des décennies, ces prisonniers politiques ont été
à la pointe du combat pour la Démocratie dans ce
pays ; c'est ce combat que l'État turc veut aussi détruire.
L'histoire des prisons de Turquie n'est qu'une longue liste de
tragédies où l'horreur dispute sa place à
la barbarie la plus sauvage. Alemdag, Aydin, Ümraniye, Diyarbakir,
Metris, Ulucanlar et bien d'autres sont plus que des prisons,
se sont des lieux de mort où croupissent ceux qui sont
avant tout des êtres humains. Des lieux où règnent
l'arbitraire, la torture et le meurtre mais où les prisonniers
politiques ont su néanmoins conserver un minimum d'identité
et de vie.
En effet, les structures pénitentiaires actuelles sont
composées de dortoirs collectifs abritant plusieurs dizaines
de prisonniers ayant développé un mode de vie solidaire
et communautaire préservant un minimum d'humanité
et de dignité au sein de cet univers impitoyable. Groupés,
ils sont moins coupés de l'extérieur et surtout
moins vulnérables ; deux aspects qui sont intolérables
pour la dictature qui y voit une entrave à son pouvoir.
Face à un tel régime, les prisonniers politiques
n'ont que leur vie à opposer et depuis vingt ans cette
lutte est émaillée de mutineries, grèves
de la faim et de protestations auxquelles ont répondu
répressions et massacres. Ces dernières années
ont été marquées par deux événements
importants directement liés à la politique carcérale
de la Turquie. En été 1996, une longue grève
de la faim a entraîné la mort de 12 prisonniers
politiques et handicapée à vie de nombreux autres
mais leur sacrifice avait à l'époque fait reculer
les autorités. En septembre 1999, une opération
des forces spéciales tuques contre les prisonniers de
la prison d'Ulucanlar à Ankara qui occupaient un dortoir,
tourne au massacre et dix d'entre eux sont tués de la
manière la plus barbare et des dizaines grièvement
blessés ; mais l'horreur suscitée provoqua là
encore le recul des autorités.
Ces deux types d'événements se sont trouvés
réunis lors de la dernière lutte en date des prisonniers
politiques de Turquie. Fin septembre 2000, une centaine d'entre
eux entame une grève de la faim illimitée, qualifiée
par eux de " Jeûne à mort ", pour s'opposer
à une énième réforme carcérale.
Le 19 décembre 2000, une opération combinée
de la police et de l'armée turque dans 20 prisons se soldent
par des dizaines de morts et des centaines de blessés.
Depuis longtemps l'État turc tente de modifier les structures
de ce dernier bastion résistant à sa politique
carcérale pourtant déjà terrible. Ainsi
a mûri et est né le projet de prisons dites de "
Type F " contre lequel se sont battus et sont morts tant
de prisonniers politiques.

LA PRISON DE "
TYPE F "
La prison de " Type F "
est basée autour du concept carcéral d'isolement
du prisonnier politique, c'est-à-dire que la détention
de ce dernier est repensée de manière individuelle.
Ce projet, d'inspiration occidentale et issu du modèle
de type cellulaire américain, fut pour la première
fois évoqué en 1982 et est donc l'aboutissement
d'une réflexion parfaitement calculée des autorités
turques.
Les premiers programmes de recherche sur le sujet furent lancés
par l'État américain et confiés à
la NASA à la suite d'études sur le comportement
de prisonniers revenant de la guerre de Corée. En effet,
ces soldats, qui durant leur détention n'avaient pas été
maltraités dans le sens traditionnel, c'est-à-dire
en termes de torture physique, ni n'avaient été
privés de nourriture ou de sommeil, en étaient
malgré tout arrivés à collaborer entièrement
durant leurs interrogatoires ; Pour en arriver là, il
avait simplement suffit de les enfermer dans des cellules semi-éclairées,
abandonnés à eux-mêmes pendant des jours,
des semaines, des mois, jusqu'à ce que les prisonniers
eux-mêmes demandent à avoir des contacts avec ceux
qui devaient les interroger et ils signaient alors tout ce qui
leur était demandé. La NASA, en reconstruisant
les conditions dans lesquelles s'étaient retrouvés
les prisonniers de Corée, eu la confirmation qu'à
travers l'isolement total d'un être humain, on pouvait
obtenir soit sa complète adhésion et son adaptation,
soit sa destruction sans aucune intervention violente extérieure.
A la fin des années 60, c'est en Allemagne Fédérale
que les recherches sur l'isolement reprennent, plus spécialement
à la clinique universitaire de Hambourg-Eppendorf où
l'on expérimente la " chambre silencieuse ".
il s'agit d'une pièce de la taille d'une cellule où
les murs et le rare mobilier sont blancs, parfaitement isolée
de l'extérieur, pas de lumière naturelle, pas de
sons qui viennent troubler le silence absolu. La nourriture est
passée par l'intermédiaire d'un sas afin que le
cobaye ne puisse rien apercevoir de l'extérieur. Les résultats
d'une telle expérience montrent que le cobaye le plus
déterminé n'a pas pu résister plus de deux
jours et une nuit !
C'est donc en connaissance de cause
et conscience que les autorités turques adoptèrent
leur propre système d'isolement carcéral. Elles
justifient cette mesure au moyen d'une série d'arguments
d'ordre politique, juridique, sanitaire ou sécuritaire
qui ne sont en réalité que des prétextes
pour justifier et imposer, autant vers l'opinion publique intérieure
que vers les pays occidentaux (Europe notamment), leur refonte
carcérale. Ces arguments furent savamment présentés
et orchestrés par des campagnes médiatiques insistant
spécialement sur la nécessité d'une telle
réforme afin de répondre aux multiples besoins
apparus au fil du temps et dus essentiellement à la surpopulation
carcérale. Mais la réalité est toute autre
et les prisonniers politiques comme les forces d'opposition démocratiques
de Turquie ne s'y sont pas trompés : les prisons de "
Type F " sont dans les faits des centres de " réhabilitation
" et de destruction psychique extrêmement subtils
et pervers.
Il convient avant tout de bien se représenter l'aspect
purement concret de ces prisons. Le prisonnier politique est
placé dans une cellule individuelle de 2 mètres
sur 3 mètres dans laquelle il accède par une porte
blindée. Les quatre murs sont uniformément peints
d'un blanc monotone avec parfois l'adjonction d'une minuscule
fenêtre. Tout est fait pour que le prisonnier n'ait pas
à sortir : des toilettes, un lit, une table et une chaise
constituent la seule présence matérielle. Pas de
livres, pas de musique ; rien. La nourriture est passée
au moyen d'une trappe comme on le ferait pour nourrir une bête.
L'ensemble est insonorisé et le monde du prisonnier se
réduit à une distance de trois pas environné
d'un silence oppressant. A cela s'ajoute le port d'un uniforme,
des fouilles à corps humiliantes, une censure accrue,
la suppression ou la limitation des visites des parents et amis,
l'impossibilité de parler à d'autres détenus.
Il existe un terme pour qualifier une telle prison, celui de
cimetière ; il existe un terme pour qualifier une telle
cellule, celui de tombeau.
Soumettre un être humain à une détention
de cet ordre c'est le soumettre à une forme perverse de
torture aussi appelée torture blanche ou mort blanche.

ISOLEMENT
= TORTURE = MORT
D'une manière générale,
la prison coupe déjà l'individu de son univers
social habituel et un simple diagnostique clinique permet de
montrer que la privation chronique de liberté entraîne
des changements de personnalité se traduisant par une
diminution des facultés (troubles). L'isolement, la prison
dans la prison, crée une situation où l'ensemble
de ces manifestations se trouvent renforcées.
Les effets de l'isolement rigoureux
ont été nettement constatés, notamment chez
les prisonniers détenus en réclusion cellulaire
ou en isolement en petit groupe en République Fédérale
d'Allemagne. Ils sont décrits dans de nombreux rapports
établis par un large éventail de médecins
experts, qui font état de troubles pathologiques dans
les domaines suivants :
- troubles psychosomatiques, en particulier du système
neurovégétatif (système qui contrôle
les réactions du corps à son environnement),
- troubles des facultés intellectuelles (difficultés
de concentration, d'articulation voire symptômes hallucinatoires),
- troubles émotionnels évoluant généralement
vers des réactions dépressives et, stade ultime,
vers des tendances suicidaires.
L'isolement tue. A cette agression
qu'est l'absence de tout, le corps répond par le dérèglement
de tout. Il est travaillé par l'isolement comme il le
serait par n'importe qu'elle machine à torturer. Passé
au laminoir de l'isolement, le prisonnier en ressort souvent
diminué à vie, physiquement et mentalement. Les
quartiers d'isolement, quelque soit leur appellation, sont la
forme " futuriste " de la peine capitale. On y torture
et y assassine le mental en mettant en place le système
de l'oppression carcérale à outrance, conduisant
à la mort par misère psychique. Quand la détention,
châtiment déjà terrible, n'a pas suffit à
briser toute volonté de résistance, reste pour
les plus récalcitrants le régime spécial
de l'isolement qui mettra tout en œuvre pour les détruire.
En sachant que l'isolement est une véritable arme d'anéantissement,
les lois mettent à la disposition des bourreaux les moyens
de détruire physiquement, psychiquement et moralement
un individu tout à fait légalement.
Selon la définition même
de l'ONU " le terme de torture désigne tout acte
par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques
ou mentales, sont délibérément infligées
à une personne par des agents de la fonction publique
ou à leur instigation ".
Pour Amnesty International " ce qui choque plus encore que
les statistiques sur la torture, c'est le fait que cette pratique
pourrait être éliminée, mais qu'on la laisse
perdurer. Les gouvernements continuent de tolérer la torture
et les mauvais traitements, fermant souvent les yeux sur ces
actes, quand ils ne les utilisent pas pour se maintenir au pouvoir
… Les méthodes de torture se sont multipliées
avec la mondialisation progressive du commerce des instruments
de torture. Ici et là, avec la fabrication, l'exportation
et l'emploi d'engins et de méthodes spécialement
conçus pour être utilisés sur des êtres
humains, la torture est devenue un des domaines d'application
de la technologie de pointe… Amnesty International pense
que la réclusion cellulaire prolongée, même
en petit groupe, peut avoir de graves répercussions sur
la santé physique et mentale des personnes emprisonnées
et être assimilée aux peines ou traitements cruels,
inhumains ou dégradants. Ce régime peut également
faciliter la torture et les autres formes de mauvais traitements
sur les personnes privées de liberté… Selon
un rapport publié par une délégation qui
a visité le chantier de la prison de Sincan, un établissement
de type F, les conditions de détention dans ce type de
prison risquent de ne pas être conformes avec les normes
internationales, aux termes desquelles les détenus doivent
bénéficier d'air frais et de lumière naturelle
dans leurs cellules et pouvoir faire de l'exercice physique en
plein air ".
Il est également bon de rappeler que l'État turc
est signataire, en théorie, de la Convention européenne
pour la prévention de la torture et des peines ou traitements
inhumains ou dégradants.
Il est plus qu'urgent que les instances
internationales interviennent et condamnent l'État turc
dont le vrai visage est celui du fascisme. Il est urgent de sauver
d'une mort certaine les prisonniers politiques de Turquie. Il
est urgent de soutenir tous ceux qui luttent pour la Justice,
la Liberté et la Démocratie en Turquie.
Il ne faudra pas dire " Je ne savez pas ", désormais
vous savez et le monde entier sait que l'on meurt en Turquie
pour simplement vouloir vivre libre et comme des êtres
humains.
Tous, instances, gouvernements, organisations des droits de l'Homme,
avocats, médecins ou simples citoyens, devaient faire
entendre une voix que l'on tente en Turquie d'étouffer.
Demain il sera trop tard, c'est aujourd'hui qu'il vous faut agir.

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