La brigade commando de Halkali impliquée dans le massacre du 19 décembre

Le matin du 6 août 2003, vers 07.45, nos combattants ont mené une attaque à la bombe à Halkali (Istanbul) contre le convoi qui transportait les commandants de la brigade du commando de la gendarmerie qui ont directement participé au massacre du 19 décembre perpétré dans les prisons.

Ils sont les officiers de l’armée officielle de la république de Turquie. Ils se rendaient à leur travail à bord d’un autocar civil; non pas parce que l’armée n’a pas son propre service d’autocar mais parce qu’ils ont peur de s’afficher comme tel. Une partie d’entre eux étaient d’ailleurs vêtus en civil. Ainsi, dans leur propre pays, ils se dissimulent de leur peuple.
Néanmoins, ils n’ont pas pu se défiler longtemps du Front de libération.
Aucun tortionnaire et assassin peut se cacher du peuple et à fortiori de notre organisation. L’ information finit toujours par parvenir au front de libération du peuple.
Ils ne doivent avoir aucun doute qu’ils devront vivre en ressentant notre souffle dans leur nuque. Que les massacreurs, les escadrons de la mort, les décideurs et les suivistes dans les ordres de tuer ne pourront plus s’échapper de la justice populaire en se cachant dans des autobus civils, ni en vivant derrière des murs de gardes du corps.

La gendarmerie est à compter parmi les principaux responsables du massacre du 19 décembre!
Les 19-22 décembre 2000 correspondent aux dates durant lesquelles 20 prisons ont été détruites à coups de grues et de bulldozers, durant lesquelles 28 prisonniers ont été assassinés. Cet assaut meurtrier et barbare a été mené sous la direction du commandement général de la gendarmerie.
Dans ce massacre qui est le plus grand jamais perpétré en Turquie contre les prisonniers, 8 bataillons de commandos de la gendarmerie et 37 compagnies soit en tout 8 335 militaires ont été mobilisés.
Durant l’assaut, six prisonnières ont été brûlées. Les militaires ont en outre tiré des rafales d’armes automatiques sur des prisonniers blessés et gravement brûlés. Rien que dans l’assaut de la prison de Bayrampasa, 12 prisonniers ont été tués, deux autocars plein de membres des unités spéciales d’intervention soit en tout 30 autocars remplis de commandos de la gendarmerie. La sauvagerie de la gendarmerie contre des personnes se trouvant entre quatre murs était telle qu’ils ont écoulé tout leur stock de bombes et qu’ils ont dû en demander à d’autres unités. Ainsi, la cible de notre attaque à la bombe était les commandants de ses, assassins.
Tous les responsables politiques et militaires de la tyrannie qui sévit dans les prisons depuis 3 ans sont nos cibles!

==> Les partis politiques qui ont décidé de perpétrer le massacre du 19-22 décembre et de construire les prisons de type F ainsi que les partis politiques qui ont maintenu la torture de l’isolement dans ces prisons ;
==> Les chefs de l’armée, de la police et de la bureaucratie qui ont ordonné le massacre et la mise en application de la politique d’isolement ;
==> Les militaires, les policiers et les gardiens qui ont participé au massacre et à la mise à exécution du régime d’isolement en tant que tireurs, tortionnaires et assassins ;
==> Ceux qui ont soutenu le carnage ;

Toutes ces personnes sont coupables et devront payer pour leur crime.
Le gouvernement AKP poursuit une politique fasciste dans les prisons en parfaite symbiose avec l’état-major. Ce gouvernement est responsable pour chaque décès survenu depuis le 3 novembre dans les prisons et il est directement responsable du supplice de l’isolement. Nous le déclarons COUPABLE!

METTEZ FIN A L’ISOLEMENT!
CEUX QUI NE L’ABOLISSENT PAS DEVRONT EN ASSUMER LES CONSEQUENCES!
Ils pourront construire tant de prisons cellulaires qu’ils le veulent et utiliser tant de mesures de coercition fascistes comme l’uniforme qu’ils le veulent mais le monde et le pouvoir doivent savoir que :
Nous n’accepterons jamais votre isolement ni vos cellules !
L’impérialisme et leurs collaborateurs ne pourront mettre à genoux, ni nos prisonniers, ni notre organisation révolutionnaire. Ni les prisons de type F, ni vos pressions destinées à faire de nous des repentis, ne pourront arrêter notre lutte pour l’indépendance, la démocratie et le socialisme.
Aucune force dans le monde ne nous empêchera de faire leurs comptes aux responsables du martyr de nos 107 camarades.

FRONT REVOLUTIONNAIRE DE LIBERATION DU PEUPLE
Unités fedayine